Department of International Relations2024-11-0920030225-518910.1080/02255189.2003.96689162-s2.0-0242306148http://dx.doi.org/10.1080/02255189.2003.9668916https://hdl.handle.net/20.500.14288/13267Recurring financial crises in the semi-periphery of the international economic system have raised serious questions concerning the role of the IMF in the era of financial globalization, particularly in the aftermath of the Asian Crisis of 1997. This paper attempts to provide a critical and, at the same time, balanced perspective on the Fund's involvement in crisis-ridden emerging markets, with special reference to the recent Turkish experience. The analysis points towards both the limitations underlying the Fund's approach and some of the dilemmas faced by the organization in trying to reform the economies of debtor countries, given the nature of the domestic political environment in those countries. It is also argued that the kinds of reforms promoted by the Fund are incomplete, insofar as they focus only on the regulatory role of the state, neglecting issues relating to income distribution and longer-term development. Two key conclusions follow: firstly, crisis-ridden countries need to develop a domestic political base to "internalize" the kind of reforms sponsored by the IMF, which are necessary to enable these countries to benefit from the process of globalization. Secondly, the countries concerned need to extend their horizons and develop their domestic capacities in areas such as income distribution and longer-term competitiveness, areas not traditionally emphasized by the Fund. / Les crises financières répétitives dans la semi-périphérie ont soulevé de graves interrogations quant au rôle du FMI dans une ère de globalization financèhe, en particulier au lendemain de la crise asiatique de 1997. Cet article tente d'offrir une perspective critique mais équilibrée de la participation du FMI dans les marchés émergents en crise, à la lumière de la récente expérience turque. L'analyse fait ressortir non seulement les limites de l'approche du FMI, mais aussi certains dilemmes inhérents à la tentative de réformer les économies des pays débiteurs, vu la nature de leur climat politique intérieur. On soutient que les réformes favorisées par le FMI sont nécessairement incomplètes parce qu'elles se concentrent uniquement sur le rôle de régulation de l'État mais en négligent d'autres comme la répartition du revenu et le développement à long terme. Deux grandes conclusions en découlent. Premièrement, les pays en crise doivent développer une base politique nationale pour « adopter de l'intérieur » le genre de réformes parrainées par le FMI, qui sont importantes parce qu'elles permettent de tirer parti du processus de globalisation. Deuxièmement, les pays visés doivent élargir leurs horizons et développer leurs capacités nationales dans des domaines tels que la répartition du revenu et la compétitivité à long terme, domaines dont le FMI fait habituellement peu de cas.Development studiesEmerging market crises and the IMF: rethinking the role of the imf in light of Turkey's 2000-2001 financial crisisConference proceeding2158-9100185463300006Q313010